Le 5 novembre dernier, Jean-Noël Guérini (PS) et sa majorité départementale ont voté une motion de solidarité aux salariés de l’usine Fralib de Gémenos, qui luttent pour conserver leurs emplois.
Nous avons demandé à l’Etat d’organiser une table ronde en présence des dirigeants français et européens d’UNILEVER, table ronde où le Conseil général souhaitait être associé. J’ai donc représenté le président du département à la table ronde organisée ce vendredi 26 novembre 2010 par le Préfet Hugues Parant.
A cette occasion, j’ai rappelé notre volonté de ne pas fragiliser encore un peu plus l’économie de notre département, avec la fermeture de cette usine, rappelant que le groupe Unilever venait de faire de coûteuses acquisitions (annonce fin septembre d’un accord pour racheter Alberto Culver, un fabricant de produits capillaires basé aux Etats-Unis. Coût de l’acquisition : 2,7 milliards d’euros). Au regard de cette dépense, on peut légitimement comprendre que la fermeture de Fralib passe très mal !
J’ai aussi rappelé que nous n’étions pas là pour parler d’un plan social, mais bien pour parler des solutions pour conserver les emplois des 182 salariés et pérenniser l’activité de l’entreprise.
Après plus de deux heures de discussions et devant l’entêtement des représentants d’Unilever, le Préfet a proposé la mise en place rapide d’un « groupe de contact » composé de représentants des salariés et du groupe Unilever afin d’envisager toutes les solutions possibles pour le maintien de l’activité industrielle à Gémenos.
Cette proposition est une solution à tenter qui permet de ne pas rompre le dialogue, mais malheureusement, il semble que la volonté d’ouverture des représentants d’Unilever soit très limitée.
A la sortie de la réunion, je suis allée saluer les salariés postés devant la Préfecture qui attendaient dans un froid glacial, l’issue de cette réunion…
Le combat continue.
Mes précédents articles sur ce sujet :
- FRALIB : 182 salariés luttent pour le maintien de leurs emplois
- Fralib, solidarités avec les salariés.